CELLES-EN-HAINAUT

 

La dernière étin-celles de l’ASBL

 

La dernière étin-celles de l’ASBL 

La déception va vite envahir les derniers ateliers d’Etin-celles. L’ASBL regrette les amalgames faits entre l’organisation et l’ancien échevin Michel Pecquereau, époux de la fondatrice.

ÉdA – 401106641496

 

Les organisatrices des ateliers ont décidé d’arrêter leurs activités. En cause: un manque de soutien des institutions.

 

Un pavé dans la mare, voilà la dernière nouvelle d’Etin-Celles. L’ASBL cessera ses activités d’ici la fin d’année.

 

Diverses raisons expliquent cette décision. Tout d’abord, les trois organisatrices ne sont pas des plus jeunes (et ce sont elles qui le disent!). Cependant, c’est surtout un sentiment d’abandon des institutions communales et communautaires qui est à l’origine.

 

Un sentiment d’abandon

 

« Après 22 ans, nous commençons à fatiguer et la situation de plus en plus difficile avec la Commune n’aide pas, précise Annie Farvacque, fondatrice et l’une des responsables. Nous n’avons pas encore vu le nouvel échevin de la culture (NDLR: Pierre Lejeune) et nous ressentons une mauvaise interprétation de l’association.»

 

Ce ressenti ne date pas d’hier. La responsable le remonte déjà à 2007. En 2004 également, les activités de l’ASBL avaient déjà quitté les locaux cellois.

 

Il pourrait donc s’agir uniquement d’une suspension des ateliers. «Le thème de notre dernière action “La culture, ça coûte cher et ça sert à rien” vient en partie de ce que la Commune mais aussi la Fédération Wallonie-Bruxelles nous avaient laissé paraître, ajoute encore Annie Farvacque. Peut-être il faut que nous stoppions pour avoir une réaction et une politique constructive pour la culture à Celles. Dans tous les cas, pour le moment, nous souhaitons nous repositionner, nous poser et voir comment le monde réagit.»

 

Les ateliers repris par la Commune?

 

La Commune, quant à elle, estime ne pas comprendre cette décision. «Financièrement, nous avons augmenté les subsides l’année passée à un montant que je trouve plus que correct, estime le bourgmestre. Niveau logistique, nous les soutenons énormément avec la mise à disposition des salles. Enfin le soutien moral, on vit dans un monde où l’individualisme règne de plus en plus. Je suis conscient que le bénévolat n’est pas assez reconnu mais c’est la même chose pour le club de basket, de balle pelote ou Etin-celles.»

 

Yves Willaert déplore ce sentiment d’abandon et n’explique pas ses causes. «L’ASBL a toujours fait un excellent travail, agissant presque comme un mini-centre culturel sur la commune, ajoute-t-il. Il serait malheureux que des ateliers tombent à l’eau, comme celui du théâtre pour les jeunes. S’il advenait que l’association soit vraiment à bout de souffle, j’invite l’échevin de la Culture, installé depuis à peine début décembre, à reprendre l’organisation de certains ateliers sous giron communal.»

 

Affaire à suivre, donc, mais il est certain que l’ASBL laissera un grand vide dans la propagation de la culture en milieu rural. ..

 

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190401_01317192/la-derniere-etin-celles-de-l-asbl

La presse de Levignac-de-Guyenne parle de nous ! Souvenez-vous, c'était en mars 2016 ! 

ETIN-CELLES fait son Ramdam

CELLES-EN-HAINAUT

 

La photo ou l’art de voir autrement

 

 La photo ou l’art de voir autrement 

Jean Pierre Bris abordera la profondeur de champ et la sensibilité.

ÉdA

L’ASBL «Étin-Celles» lance un nouveau projet à destination des amateurs du 8e art: la photographie. Le but: promouvoir cet art, développer sa technique via des ateliers et participer in fine à une exposition lors du Ramdam festival de 2019.

 

Une réunion d’information et d’inscription est prévue ce mardi 30 janvier à 19 h à la maison de l’Entité de Celles. Quelques dates sont d’ores et déjà connues: le dimanche 4 février de 10 h à midi, le photographe Xavier Ballegeer du club Image présentera les appareils et leurs fonctions. Quel appareil pour quel usage? Ensuite, le lundi 5 février de 18 h à 20 h, ce sera au tour de Greg Morlus, photographe professionnel à Kain d’expliquer la composition et le rôle de la focale. Le dimanche 25 février de 10 h à midi, c’est le portraitiste lillois Olivier Despicht qui abordera la lumière et l’exposition. Le lundi 26 février de 18 h à 20 h, c’est le photographe spécialisé mariage Jean Pierre Bris qui parlera des liens entre ouverture, profondeur de champ, vitesse et sensibilité. Le dimanche 4 mars sera consacré à l’utilisation du flash expliquée par Didier Losfeld, photographe à Escanaffles et Avelgem qui donnera des informations sur l’utilisation du flash. Et pour finir, le dimanche 18 mars, Xavier Balleger emmènera le débutant dans les programmes de retouche. D’autres dates seront définies ultérieurement pour poursuivre ces formations. Pour bien mettre en pratique tous ces enseignements, l’ASBL Étin-Celles prévoit quatre ateliers photos avec ces mêmes photographes. Ils se dérouleront les lundi 26 mars, dimanche 4 mars, lundi 5 mars et samedi 17 mars.

 

Martine Lemaire: 0478.45 67 92 ou etincellesASBL@gmail.com

 

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20180114_01110703/la-photo-ou-l-art-de-voir-autrement

CELLES

«La culture, ça ne sert à rien et ça coûte cher!» 

«La culture, ça ne sert à rien et ça coûte cher!»

Les modules pour débutants sont déjà complets. Les organisateurs vont prévoir de nouvelles dates. Cependant il reste de la place pour trois des ateliers d’initiés. ÉdA – 4047176530 – Photo en N/B de Greg Morlus

L’ASBL Etin-Celles organise des ateliers photos pour débutants et amateurs. Le projet a séduit de nombreuses personnes.

Ça, c’est dit! De cette phrase choc est partie l’idée de l’ASBL Etin-celles de créer des ateliers photos. «On voulait faire un partenariat avec le Ramdam. Après une série de réunions pour faire un état des lieux de la culture à Celles, nous avons trouvé qu’elle n’était pas bien considérée, explique Martine Lemaire, responsable du projet. 

De là, cette phrase nous est venue. Nous avons décidé de démontrer ce fil rouge en photo pour amener du nouveau. Et puis car la mission première de notre ASBL est d’offrir des ateliers créatifs et d’expression artistique. L’objectif est d’exposer les photos lors du Ramdam 2019.»

Mardi soir avait lieu la soirée de présentation du projet. 80 personnes étaient présentes et se sont inscrites à l’un ou plusieurs cours. Une séance d’information à propos des appareils photo a lieu ce dimanche: quel matériel pour quelle utilisation? 

Ensuite, des modules de bases photographiques suivront. Enfin, les 4 ateliers qui permettront d’exposer ses photos seront organisés. Tous se suivent pour permettre aux néophytes de tenter leur chance en prenant part aux ateliers «Photos Ramdam». Une après-midi à propos des logiciels de retouche est également prévue. 

L’ensemble des cours sont donnés par des photographes professionnels de la région ou de Lille. 

«Nos attentes les plus positives ont été largement dépassées, avoue l’organisatrice.

Nous sommes ravis de cette demande et nous allons penser à ouvrir davantage d’ateliers pour permettre à tout le monde de participer.»

0478/45.67.92 – 0474/20.80.14

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20180202_01120090/la-culture-ca-ne-sert-a-rien-et-ca-coute-cher?utm_source=facebook&utm_medium=socialAT&utm_content=article&utm_campaign=seeding

 

«Ceci n’est pas une exposition» 

Dans une semaine, l’exposition «La culture, ça ne sert à rien et ça coûte cher» plie bagage et quitte le local des Locos au quai St-Brice. 

Les photographies réalisées dans des d’ateliers pour amateurs animés par des photographes professionnels sont à admirer jusqu’au vendredi 25 juin. Le fil rouge, ancré dans le genre du festival du film qui dérange avec lequel l’ASBL est partenaire, se fera sentir jusqu’au dévernissage. En effet, les étudiants de la section Animation culturelle de la Helha auront une animation à 19 h 30 pour l’occasion. Ils ont déjà envahi les lieux d’un grand drap blanc où chacun peut écrire et/ou dessiner sa vision de la culture.

«Souvent perçue à tort comme élitiste, institutionnalisée ou standardisée ou recalée au second plan, la culture prend forme partout et constamment, ont-ils écrit dans leur coin approprié au sein de l’exposition. Cette non-expo partage aussi le sentiment de devoir travailler avec des bouts de ficelle.»

De quoi donner des prémices de ce qu’ils auront concocté pour finir une expo qui avait très bien commencé par 150 personnes au vernissage!

25 janvier dès 18 heures, Quai Saint-Brice, 30.

 

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190118_01283559/ceci-n-est-pas-une-exposition

 

Trois manières de prolonger le Ramdam 

 

Estaimpuis, Silly, Péruwelz ont récemment reçu leur DVDthèque.ÉdA.

L’esprit du Ramdam continue encore quelques jours au sein de la cité des cinq clochers. Et ce, notamment aux Locos donnent de la voix pour l’exposition «La culture, ça coûte cher et ça sert à rien». 

Pour son dévernissage ce 25 janvier, des étudiantes de la HELHA organisent un JT qui dérange en direct sur le thème du «Ramdam, ça coûte cher et cela ne sert à rien». Invités sur plateau, reportages, interviews en direct démontreront avec humour un monde sans culture.

Le Ramdam ne dure qu’une dizaine de jours mais son aura se répand tout au long de l’année dans les bibliothèques de la Wallonie picarde ainsi que dans les ciné-clubs.

Depuis 2016, de plus en plus de bibliothèques se procurent le meuble DVDthèque. «Cela permet à chacun de choisir son film en connaissance de cause grâce aux conseils des bibliothécaires», ajoute Pauline Deroubaix de Ciné. Wapi. Un catalogue des 300 films ramdamiens présents dans les bibliothèques est en ligne sur le site de l’agence culturelle. C’est également le souci d’offrir des films de qualité avec généralement une discussion en fin de séance qui poussent 15 ciné-clubs à travers toute la Wapi à programmer des séances thématiques.

«Le Ramdam est comme le tapis rouge des acteurs culturels qui ne sont pas toujours visibles durant le reste de l’année. Cela permet de valoriser leur travail et d’attirer un nouveau public dans des bibliothèques qui ne sont plus celles d’antan et qui se remettent en question. On gravite autour de l’événementiel», conclut Vianney Favier de Culture Wapi.

 

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190123_01285772/trois-manieres-de-prolonger-le-ramdam

Un livre événement pour Étin-Celles

M. DEL. Publié le lundi 07 janvier 2019 à 08h57 - Mis à jour le lundi 07 janvier 2019 à 11h29

 

 

 

TOURNAI-ATH-MOUSCRON

C'est l’aboutissement de nombreuses heures d’ateliers de photographie.

 

En janvier 2018, Étin-Celles, en partenariat avec le Tournai Ramdam Festival, le Festival du film qui dérange, la bibliothèque communale et l’échevinat de la Culture de la commune de Celles, Notélé, Culture Point Wapi, la maison de la culture de Tournai, la section communication de la HELHa, les Loco’s donnent de la Voix et avec le soutien du développement Culture de Hainaut Culture Tourisme, du Fonds Lemay, géré par la Fondation Roi Baudoin, le Groupe Naessens et la CBC, a lancé le projet Étin-Celles fait son Ramdam.

 

Cinq ateliers photo sous la direction de photographes professionnels aux sensibilités différentes à l’attention de photographes amateurs avertis, trois conférences, une exposition et un livre. Quel défi pour Étin-Celles qui en a profité pour bousculer, pousser à la réflexion et susciter les réactions par le biais de la photographie. L’exposition La culture, ça ne sert à rien et ça coûte cher ! est à la fois pro et amateur, à la fois chère mais entièrement gratuite, à la fois simple et émancipatrice…

 

Le livre événement, édité à cette occasion, est disponible sur commande auprès de l’ASBL et via son site. Il est l’aboutissement de nombreuses heures d’ateliers auxquelles il faut ajouter les heures de prises de vue, les heures de traitements de l’image par les 33 participants et les animateurs, les heures de réunions, de préparation, etc.

 

Il est en pré-commande au prix de 20 € jusqu’au 9 janvier et à 25 € à partir du 10 janvier. Pour toute commande, Étin-Celles demande d’envoyer un mail à : etincellesasbl@gmail.com avec la communication "commande du livre", le nombre d’exemplaires et votre nom. Le montant devra enfin être versé sur le compte BE 67 1030 1272 8387.

 

M. Del.

https://www.dhnet.be/regions/tournai-ath-mouscron/un-livre-evenement-pour-etin-celles-5c322c487b50a6072467c2f1

CELLES

 

Etin-Celles a battu au rythme du Ramdam

Home > Régions > Wallonie-Picarde > Tournai - 08/01/2019 à 06:00 - E.S. - L'Avenir

 Lecture 2 min.

 

 

 Etin-Celles a battu au rythme du Ramdam 

Les comédiennes en herbe de Mathilde Bernadal vont imaginer un monde où la culture serait illégale.

ÉdA – 40899790547

Évincer l’idée d’une culture chère et inutile par la photo, c’est le climax d’une année Ramdam pour l’ASBL.

 

La culture, ça ne sert à rien et ça coûte cher! Voilà le postulat qui a animé Etin-Celles pendant une année à travers les ateliers photos et les conférences organisés pour que l’ASBL, elle aussi, fasse son Ramdam.

 

En février 2018, cette envie de s’insérer dans l’entrain que véhicule le festival du film qui dérange avait plu à de nombreux photographes, débutants ou amateurs avec comme lumière au bout d’un long processus lors du Ramdam 2019 l’exposition de leurs photos qui poussent la réflexion autour de l’accès à la culture.

 

«Le fil rouge n’était pas simple à traiter, remarque Martine Lemaire, coordinatrice du projet. Les cinq photographes professionnels qui ont accompagné les participants l’ont abordé avec des sensibilités différentes: par le symbolisme, le street art, la construction et la destruction d’une œuvre d’art…»

 

De ce travail, il a fallu faire un choix pour imprimer celles qui seront visibles du 10 au 25 janvier au local Les Locos donnent de la voix au Quai Saint-Bice. À côté de celles imprimées en 20/30 cm «pour obliger à l’intimité», l’ensemble des photographies sont éditées dans un livre légendé précommandable jusqu’au jour du vernissage (le 9 janvier à 18 h 30).

 

La culture au village

 

«Nous avons été heureusement surprises du soutien que nous avons reçu des photographes, du Ramdam et des participants, souligne la passionnée de photographie. Ce genre d’atelier répond à une demande. Outre créer du lien entre professionnels et amateurs, il permet de sortir des sentiers battus.» Bousculante, dérangeante et passionnante, l’exposition – vivante grâce à des animations (voir par ailleurs) est en accès gratuit. Un choix pour montrer «le dynamisme d’une petite instance culturelle, dépourvue d’aide et de soutien institutionnel» pour faire éclore la culture en milieu rural et l’exporter le fruit de ce travail en Wallonie Picarde, en dehors ses frontières pour peut-être renouveler le Ramdam photographique d’Etin-Celles.

 

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190107_01278587/etin-celles-a-battu-au-rythme-du-ramdam